Les chroniques de Rasion

Petite histoire RP au sujet de Rasion, jeune espion qui est en fuite et traquée. L'histoire se passe dans les villes de notre alliance.
Ce sujet se déroulera sur le temps, j'ecrirai quand j'aurai le temps. J'enverrai des messages in-game pour vous dire qu'un autre chapitre est disponible. (Une autre vue de Sud, par un ennemi) Je vous laisse, et bonne lecture !!!



I- Ordre inutile

L'espion courrait... Pendant qu'il traversait les rues encombrées de marchandises de la ville, évitant marchands et gardes, il repensa aux ordres de son maitre. Il avait été trop naïf d'accepter cette mission pour juste une besace d'or et quelques cristaux sans valeurs, et maintenant il était piégé. Cette cité était vaste, mais chaque recoins, tavernes ou maisons était passé au peigne fin par les gardes, et les portes avaient été bloqués par peur d'une attaque ennemie...
Il regarda sa montre-cadran solaire... 18h... Avec un peu de chance il s'en tirerait, escaladant les murs de la ville pendant que les soldats dormirai.

Tout avait commencé ce matin. Il avait prit le bateau, passé le port et débutait sa mission d'espionnage. les ordres étaient clairs et portaient le sceau de l'alliance. Il déroula le parchemin...
"Vous devez réussir a rentrer dans le corps de garde et nous faire un rapport sur le nombre exact de soldats, d’armes et de munitions. Ensuite, espionnez l’entrepôt de la ville, pour nos détailler les ressources. Si vous le pouvez, inspectez les coffres… »
Le plus dur avait été le plus facile bizarrement. Il s’était fait passé pour un forgeron, et avait pu assister aux messes matinales. Toute la population était croyante ici, mais les soldats priaient a coté de la caserne, un autel avait été aménagé. Ainsi ils pouvaient recommander leurs âmes à Hadès et Arès.
La garnison était une petite armée professionnelle, constituée d’un régiment de trente hoplites, avec pour auxiliaires deux régiments de trente lanciers, venant des villages voisins. Cinq béliers étaient entreposé dans la caserne… Cette armée allait être balayée par celle de son maitre, une proie facile.
A l’entrepôt, les choses avaient dérapés. Tandis qu’il jetait un coup d’œil au registre du gérant, et regardait les caisses de vin, deux personnes firent apparition dans la salle. Un homme barbu, ivre tenait avec lui une jeune fille, qui rigolait a tout vas.
L’homme l’aperçut et poussa un cri de rage qui alerta les sentinelles… Et la il se mit a courir…
La ville était alerté, il y avait un espion… Il du bien sur tuer les intrus. D’un mouvement rapide, il dégaina son épée et bondit sur l’homme. D’un coup net et précis, il trancha sa gorge. Tandis que l’homme mourrait lentement en tenant son coup ou le sang giclait a gros bouillon, il se rapprocha de la femme et mit fin à ses jours.
….

Maintenant il tenait à sa vie. Du pur suicide et une pure folie. 90 hommes lancés à sa poursuite, une ville au aguets et le port sous surveillance.
Il sortit de son manteau une pastille blanche. Elle venait des plateaux rocheux de son ile, ou il avait l’habitude de jouer lorsqu’il était petit. La propriété de cette plante, une fois extraite, était de devenir un poison mortel instantanée. Il soupira et la remit dans sa poche. La solution finale…
Rasion se releva et recommença a courir.
-« Bouleau de merde…. »

Je sais pas ou tu vas cherché tu sa moi en tout cas je trouve sa vraiment très bien

J'ai hâte d'avoir la suite

Trop hate pour la suite

II- Grim.

…
Une nuit c’était écoulée depuis que Rasion se trouvait pris au piège dans la cité, et la tension montait à chaque instant…
Il avait distancé les gardes et trouvé refuge dans une veille cave situé près des murs de la ville, et s’était endormi, sans quelques difficultés.
Le matin, à son réveil, il avait faim, mal au pieds, et le dos en bouilli. Se levant avec difficulté, il sortit du bâtiment et se mit à arpenter les rues. Retrouvant ses talents d’ancien voleur, il se fit facilement un en-cas en piochant dans les étalages, regorgeant de nourritures. Au moins, il savait encore se débrouiller tout seul.
Les portes étaient encore fermées, mais les patrouilles étaient moins fréquentes. Arrivé au port, il s’approcha d’un navire marchand. Son propriétaire l’interpella. Rasion mit une main sur le pommeau de sa dague, au cas ou…

- « Vous ! Venez ici un instant s’il vous plait ».
Il chercha une issue mais les soldats le regardaient maintenant. Impossible de fuir.
- « J’arrive monsieur, donnez moi un instant. »
Il gravit l’échafaudage et arriva sur le pont du navire ; il ne se sentait pas sur de lui. Inconsciemment, il chercha sa pastille.
- « Vous cherchez du boulot ? » répondit le marchand en souriant. « J’ai besoin de forts gaillards comme toi pour charger ses caisses de vin. »
- « Ou vas la cargaison Messire ? Et aux dernières nouvelles, il y a un blocus portuaire fait par les autorités… »
- « Nous partons vers GrimR Capital, un seigneur de l’alliance. Nous avons un traité spécial pour quitter le port. C’est vrai qu’un inconnu fout le bordel ces derniers temps. Bref il a disparu, aucune raison de s’inquiéter, cet homme à du fuir. »
Rasion souriait ; il n’était plus recherché. Mais il fallait être prudent. Une question mal répondue, et il serait découvert.
- « Je suis partant alors. C’est ou qu’on charge ? »
………………………………..

Deux jours qu’ils naviguaient sur la mer, deux jours ou Rasion évitait ses camarades. Il avait tiré des informations précieuses sur cet étrange dirigeant, grand seigneur du SUD auprès d’un marin frustré d’avoir perdu aux jeux.
- « Grim ? Pour sur qu’il est connu ! Mais d’où tu viens toi ? Je t’explique bleusaille, Grim est un seigneur marchand, c’est un des hommes qui dirigent l’économie de notre bel archipel. Chaque jour, les ports de sa ville sont bondées. Il fait venir les marchandises les plus rares, et les revends a prix d’or ! Comment il est ? Mystérieux et distant, un sage réfléchi qui sait toujours tirer parti d’une affaire douteuse. Tu vas te plaire là-bas, mais tu as intérêt à avoir une sacré bourse ! Tiens, justement, on arrive… »
Le vieux marin se leva et cria a l’équipage : « GrimR Capital en vue ! A vos postes moussaillons ! »
……………………..

Après avoir débarqué la cargaison, et se faire sous payé par le marchand bedonnant et souriant, Rasion se retrouva sur le port. Le vieillard n‘avait pas mentit … Les rues étaient bondées d’un coté comme de l’autre. Les marchands étaient légions et proposaient des articles venus de toute la Grèce, et même de la lointaine Arabie, ou les armées de la coalition des dix faisaient guerre. Colliers de perles, ambres, jades et rubis, tout était la ; des épices pour la cuisine aux rouleaux de lin et de soie, recherché par les familles nobles. La ville était ingénieusement conçue. Ces rues marchandes étaient situées directement après le débarcadère, ainsi les passants, pauvres comme riches, marchaient dans ces rues et étaient piégés, et devenaient des clients potentiels. Pour les cargaisons, on avait conçu un passage spécial et gardé par une troupe, afin que personne ne les gènes…

Ingénieux, Le souverain devait être a l’œuvre. Il distinguait au loin le palais de marbre, ou ce mystérieux seigneur y trônait…
Tout en pensant à ces ingéniosités, il s’égara dans une rue étroite, sombre du fait qu’on avait recouvert l’espace entre les bâtiments de toiles mauves et jaunes. Le quartier des soufrières surement…
Le soleil commençait à descendre, et il se fit interpellé par un homme.
Il était grand, trapu et tenait dans sa main gauche une massue. Il l’appela d’une voix forte :
- « Vous vous êtes perdu Monseigneur ? C’est qu’il faut pas trop venir par ici, y’a des gens louches par la… »
- « Oui désolé, pourriez vous m’indiquez la sortie ? »
- « J’voudrais bien, mais c’est que voyez vous m’sieur, j’regarde votre besace depuis tout a l’heure, et j’aimerai bien vous retirer ce poids… »
Un guet-apens. Pendant qu’il parlait, trois autres loubards étaient apparus. Ils étaient armés, et méchant de plus.
- «Ah… Sincèrement, veuillez me laisser passer, ou vous allez le regretter. »
Leur chef rigola, il hocha la tête et un de ses suivant s’élança sur lui. D’un mouvement rapide, Rasion dégaina sa dague et l’envoya vers l’homme. Elle se planta en plein milieu de son front. Il s’écroula sans un bruit. Au même moment, il prit son épée, et couru vers les malfrats. Le premier, trop surpris, ne vu rien venir. D’un geste fluide, l’espion l’éventra. Les tripes du malheureux tombèrent ainsi que le reste du corps ; l’homme se tenait le ventre par terre en hurlant.
- « A qui le tour ? »
SI tôt dit un imposant bandit prit sa hache et l’attaqua. Rasion esquiva le coup, sentant la lame fendre l’air au dessus de sa tête. Il fit un coup d’estoc, que la brute esquiva d’un revers de main, protégé par un gantelet. Du fer surement. Continuant a attaquer, Rasion se concentrait pour détourner les taillades. Il comprit que cet homme était un ancien de l’armée, il suivait une technique de combat complexe, mais simple à comprendre pour lui.
Sentant le prochain coup arrivé, il le para de sa lame et décapita la brute.
Il n’eut pas le temps de souffler que le dernier bandit, mince mais agile l’attaqua. Il portait une paire de couteaux, et ses coups étaient rapides comme l’éclair. Un voleur comme lui…
Rasion sauta sur l’homme et lui asséna un coup de poing, sa longue lame ne valait rien dans un combat rapproché.
Il continua de rouer de coup l’homme, avant de prendre sa tête et de lui tordre. Un craquement sinistre se fit entendre.
En se relevant, il remarqua que le chef des bandits le regardait surpris. Il sortit une arme étrange, comme une arbalète de poing.
- « Tu es fort, mais peux tu éviter un carreau d’arbalète ? Adieu messire…. »
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase. Une épée l’avait transpercé, et le bout de la lame sortait de son torse. Il bredouilla quelque chose avant de s’effondrer. Rasion stupéfait, attendit que son sauveur se montre. Tandis que le chef voleur tombait, il aperçut la silhouette de l’inconnu.
- « Merci beaucoup, vous m’avez tiré d’un beau pétrin. Quel est votre nom ? »
- « Moi ? Grim… »

……………………………

Plein de rebondissement en tout cas .

Bravo.

Trop top

Rasion s'essuyait le front. Il faisait chaud sur le terrain d'entrainement, et le soleil était a son zénith.
Brakur, le chef des phalanges de Grim et lui combattait depuis trois heures environ. L'homme était adroit, mais comme tout guerrier, il suivait un pas de techniques donné, extraordinairement complexe a vrai dire, il devait faire des ravages sur le champ de bataille. Ses coups était vifs; précis, un vétéran du Seigneur aux mystères.
..
- «  Brakur, je n'en peux plus, c'est impossible, tu possède une trop grande adresse a l'épée... Je m'avoue vaincu. »
«  Vous êtes très fort jeune sire, je dois le reconnaître. Mais les longues lames ne sont pas vos armes de prédilection. »
«  C'est vrai, les dagues me fascinent plus. Je vous laisse, merci encore général. »
Rasion s'inclina et partit de la caserne. C'était fou, mais depuis le combat dans le quartier des souffrirères, il était l'invité officiel de Grim. Il se rappela qu'après que le souverain lui avait dit son nom, et lui demandât le sien, il lui avait raconté qu'il était une jeune noble des cités du Sud, venu ici pour faire du commerce, mais sa cargaison avait été perdue en mer. Grim l'avait de se fait invité dans son palais, pour que Rasion se repose. La charité du seigneur l'avait subjugué.
Il sortit de ses pensées, et se dirigea a L'amphore rouge, la célèbre taverne de GrimRcapital, ou l'on servait plus de deux cents alcools et vins différent.


Sur le chemin, Il se rendit compte de la beauté de la ville. Les maisons de marbre blanc et les tuiles rouges rendaient la ville paradisiaque. Aux bâtiments clés, des hoplites aux armures blanches et rouges montaient la garde, impassibles sous leurs casques.
….....

L'amphore rouge était adossé au port, et était tout le temps pleine. Marins, soldats en permission ou nobles y séjournaient. Les boissons les plus en vues ?Niveau local, le célèbre « alcool d'Hadès », qui peut faire lever les morts. On dit qu'il murit dans des tripes de chèvres des montagnes, et que seul les raisins les plus noirs sont pris.
Niveau entre ile, on rencontre « Le préféré de Dionysos », fait dans la ville de Kléone, par le peuple d 'un souverain nommé Khorn. Il est sucré, acidulé, et coule parfaitement dans le gosier...
Bref, L'amphore rouge servait tout, pour tout les gouts, et bourses....
Il s'assit dans un fauteuil en osier, et commanda une cruche d'hydromel. Fermant les yeux, il repensa a ces dernières semaines... La fuite de Pertis, et l'arrivée dans ses terres inconnues. Il devait rentrer chez son maitre. Mais que dirait il ? Il le croyait mort... Il entendit une voix derrière lui:
«  Pfff, on vient encore de se faire massacrer a Athelios... Y'en a marre, chaque jour, les LOW deviennent de plus en plus oppressants, et les seigneurs de l'alliance ne peuvent rien faire... »
«  T'inquiètes, on les aura. Privilégions la diplomatie; et une fois amis avec eux, nous aurons la paix.... »
Pendant que l'un prêchait la sagesse et l'autre la guerre ouverte. Rasion nota dans sa pensée cette information juteuse. Si le SUD était en presque-guerre, il pourrait s'échapper plus rapidement. Le serveur déposa le verre d'hydromel. Au moment ou Rasion sortait sa bourse pour le payer, Des phalanges d'une couleur noire arrivèrent devant lui. Ils étaient aux moins une trentaine. Leur chef, Brakur; s'avança vers lui et dégaina son glaive.
-  « Messire veuillez nous suivre jusqu'au palais. Mon seigneur Grim souhaiterait vous parler. »
«  Mais... J'allais rentrer. Qu'es ce qu'il ne va pas ? »
Oh rien, juste une affaire d'identité, monsieur Rasion... »



Voila pour le troisième chapitre, le Quatrième suivra dans les deux jours. Enjoy

Quelle fin qui nous donne le gout

Toujours aussi palpitant .

Voila la suite des chroniques, qui bien a part, à un rapport avec notre cher voleur

IV- A feu et a sang.

Carnage...

….

- « Tenez la ligne ! Renforcez la brèche ! » Draor criait à plein poumons a son unité en contrebas.

L'attaque avait débutée avec surprise. Vers Minuit, le ciel c'était illuminé et Kléone brula...
Des catapultes et archers avaient relâchés leurs projectiles sur la cité endormie. Les phalanges et l'armée de Khorn fut vite mise sur pied mais a la montée des remparts, les soldats virent qu'ils n'avaient aucune chance. Des milliers de combattants adverses englobaient la vue. De loin, on pouvait voir des géants mécaniques, semblables aux créatures mythiques des enfers se tenir debout avec les hommes.
La garnison su que son sort était scellée... Avec de la détermination; ils tiendraient quelques heures, mais pas plus.
« En avant ! Repoussez les ! Pour Khorn, Kléone et l'alliance ! »
« Lupercal ! » Crièrent les hoplites comme un seul homme. Ce nom était gravé dans la mémoire de chaque combattant. Lupercal... Le fondateur de Kléone, le guide qui avait conduit le peuple dans cet archipel... 
Ils reprirent leurs ardeurs et opposèrent a l'attaquant un mur de boucliers et de lances. Les envahisseurs périssaient empalés ou tranchés, mais la ou un trépassait, cinq prenait sa place, et les hommes de Draor n'étaient pas une réserve inépuisable...
- « Envoyez les épéistes sur les flancs, ravagez leurs artillerie. Que les archers évacuent, on se retire vers le palais. Allez allez ! »

…

Trois heures intenses. Mais s'en était fini. Les hommes du seigneur avait fait une percée et se dispersaient dans la ville. Les poches de résistances tombaient l'une après l'autre. Draor apprit que son second, Ignas, était mort avec son régiment en défendant la caserne fortifiée, que Altek, le champion de Pertis ; flottait dans la baie, ses amis épéistes l'ayant rejoint... Il ne restait plus que le palais. Il compta rapidement ses hommes. Les plus aguerris avaient survécus. En tout, il possédait cinquante hommes, dont 12 archers. La porte allait céder. La fin...

Il vit un homme, portant une armure d'étain et de bronze s'avancer vers lui. Deux haches reluisantes, d'un tranchant qu'il n'avait vu nul par ailleurs. Son casque, évoquant un crane d'homme, avec des dents de sangliers, le regardait. Khorn... Il était venu.
- « Messire, il faut partir. Ils vont bientôt nous submerger... »
- « Crois tu que je ne le sais pas ? Oui Draor c'est la fin, mais au moins je veux la vivre avec nous. Lupercal ? » Lui dit le seigneur en lui tendant la main, pour l'aider a se relever.
- « Lupercal. »

Dans un bruit sinistre, la porte céda. Draor cria à plein poumon et couru vers les assaillants. Il brandit son glaive et s'abattit sur les envahisseurs tel une bête enragée. Avec Khorn à leur coté, dit le Berserker par sa folie au combat, ses hommes devenaient aussi fou que lui, et avides de sang. Il planta sa lame dans le coup d'un homme, puis transperça le torse non protégé d'un lancier. Son seigneur tailladai dans les rangs, fauchant par dizaines les ennemis.
Voilà la fin rêvée, mourir au coté de son maitre et guide, dans un dernier carré héroïque.
Dix minutes plus tard, Draor mourut, après avoir abattu une vingtaine d'hommes, il fut transpercé par un javelot. En regardant autour de lui, et sentant son esprit s'échapper, il vit ses hommes tombés un par un. En quittant ce monde, il aperçu Khorn mis a terre, enchainé; quand un voile noir le fit plonger dans les ténèbres...

…

- « Alors, Khorn. Regarde ta ville bruler. N'es-ce pas magnifique ? Et tout ça à cause d'un tout petit espion dont tu avait oublié l'existence. Ça te rappelle rien...euh...Rasion ?

Touchant et mystérieux, voila

Eh ben, bon courage Khorn, tu n'es pas seul :p.